Tuesday, September 30, 2008

Les méticuleux experts du Fonds Monétaire International viennent de donner la mention satisfaction au Gouvernement Congolais après évaluation de la mi

Des tirs croisés ont été impitoyablement dirigés à l’endroit du Gouvernement Gizenga à l’ouverture de la session parlementaire d’octobre. Léon Kengo wa Dondo et Christophe Lutundula Apala, respectivement Président du Sénat et Vice-président de l’Assemblée Nationale avaient, dans leurs discours, sévèrement critiqué l’action gouvernementale. Dans le couloir de l’hémicycle du Palais du Peuple, les échangent n’étaient focalisés que sur les faiblesses de l’Exécutif national. Apparemment, il n’y avait aucune action à encourager.

Et comme la solution classique des politiques congolais passe par le remaniement de l’Exécutif, les plus irréductibles de ces pourfendeurs n’envisagent pas autrement chose que le débarquement du mentor du Parti Lumumbiste Unifié de la tête du Gouvernement, l’accusant de tous les maux.

Fondées sur les considérations d’ordre général, les analyses des critiques de Gizenga ne prennent pas en compte les paramètres macroéconomiques qui conditionnent tout le reste. Ici particulièrement, le Gouvernement de ‘‘Yandi kaka’’ a réalisé des performances qui auront, à coup sûr, des retombées bénéfiques sur la vie de la nation dans un avenir très proche.

Les très méticuleux experts du Fonds Monétaire International qui viennent de séjourner à Kinshasa du 11 au 23 septembre 2008 l’ont attesté à l’issue des rencontres d’évaluation de la mise en œuvre, à ce jour, du Programme Economique du Gouvernement pour l’année 2008.

Bientôt un PIB de l’ordre de 10,8%

A en croire la Mission du FMI, la mise en œuvre du Programme Economique du Gouvernement pour l’année 2008 jusque fin août a été satisfaisante. La forte performance des recettes a facilité la réduction des emprunts auprès des Banques.

Les experts de cette institution financière internationale ont relevé qu’une politique monétaire prudente du Gouvernement a aidé à contenir le taux d’inflation à 24 pourcent à la fin du mois d’août face à la terrible augmentation des prix des produits pétrolier et alimentaires. La grande nouvelle, qui demande certes un peu de patience, c’est la réelle croissance du PIB de l’ordre de 10,8% appuyée par une forte performance des activités minières, de construction et des télécommunications qui est attendue.

Les réserves en devise ont dépassé les objectifs et le taux de change demeure stable.

C’est vrai que les actions d’éclats qui, du reste, nécessitent un Budget beaucoup plus important tardent à venir, force est de constater que l’Exécutif fournis tout de même assez d’efforts tant dans le cadre macro-économique que du côté de l’amélioration des conditions salariales de différentes couches sociales qui ne cessent de se relayer dans différents mouvements de grève. Les médecins ont repris du service, les paramédicaux sont en passe de trouver la solution, des négociations avec les enseignants se poursuivent.

Déclaration de la mission des services du FMI en République Démocratique du Congo

Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) conduite par Mr Brian Ames a effectué une visite à Kinshasa du 10 au 23 septembre 2008, pour évaluer la mise en œuvre du programme économique 2008 du Gouvernement et discuter des politiques pour l’avenir.

La mission a rencontré tour à tour le Ministre d’Etat chargé de l’Intérieur, Denis Kalume, le Ministre des Finances, Athanase Matenda, le Ministre du Budget, Adolphe Muzito, le Ministre des Infrastructures, des Travaux Publics et de la Reconstruction, Pierre Lumbi, le Ministre des Mines, Martin Kabwelulu, le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Jean Claude Masangu, et d’autres hautes personnalités du Gouvernement. Elle a aussi rencontré le Président du Sénat, Léon Kengo, le Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, ainsi que les membres des commissions économiques et financières des deux chambres.

La mission a publié la déclaration suivante aujourd’hui à Kinshasa :

« La mise en œuvre du programme économique du Gouvernement pour l’année 2008 jusque fin août a été globalement satisfaisante. Une forte performance des recettes a permis la réduction du financement de l’Etat auprès des banques. En outre, une politique monétaire prudente a aidé à contenir le taux d’inflation à 24 pourcent en glissement annuel à fin août dans le contexte de prix internationaux des produits pétroliers et alimentaires en forte augmentation. Le taux de croissance réelle du PIB devrait atteindre 10.7% grâce aux activités soutenues des secteurs des mines, des constructions et des télécommunications. Les réserves internationales ont dépassé l’objectif et le taux de change demeure stable.

« A l’avenir, une forte discipline budgétaire accompagnée d’une politique monétaire restrictive sont cruciales pour maintenir la stabilité macroéconomique. Les objectifs budgétaires 2008 des autorités peuvent être atteints, mais cela nécessitera de résister aux pressions visant à augmenter les dépenses et de prendre des mesures compensatoires de réduction des dépenses pour faire face à toute dépense imprévue. A cet égard, la révision des procédures de dépenses urgentes devrait aider à limiter des telles dépenses à des domaines bien définis et accroître la transparence dans la gestion des finances publiques. La Banque Centrale du Congo devra rester vigilante et éponger l’excès de liquidité au travers de la vente de ses billets de trésorerie (BTR) en vue de contenir les pressions inflationnistes et de garder des taux d’intérêt positifs en termes réels.

« La mission a revu le projet de budget 2009. Elle a encouragé les autorités à baser leur budget sur des hypothèses réalistes de recettes. La mission a aussi noté qu’une forte augmentation de la masse salariale, particulièrement lorsqu’elle coïncide avec d’importants transferts aux provinces, pourrait indûment restreindre les ressources pour les dépenses prioritaires et créer des risques quant à la stabilité macro-économique. La mission a aussi recommandé que la décentralisation budgétaire soit mise en œuvre graduellement en fonction des progrès réalisés dans le renforcement des capacités institutionnelles au niveau provincial.

« La mission soutient le double objectif du gouvernement qui consiste à accélérer le développement des infrastructures et obtenir un allègement substantiel de la dette de la part de ses créanciers traditionnels. A cet égard, la mission a travaillé avec les autorités sur l’évaluation de l’impact macroéconomique de l’accord de coopération sino-congolais et de ses implications en matière de soutenabilité de la dette. Des clarifications complémentaires devront néanmoins attendre les résultats de l’étude de faisabilité du volet minier de cet accord qui devrait être complétée d’ici mars 2009. La mission a recommandé vivement aux autorités de prendre toutes les mesures afin d’assurer que, dans sa version finale, l’accord soit compatible avec la soutenabilité de la dette.

« Les discussions continueront à Washington lors des Réunions annuelles de la Banque mondiale et du FMI à la mi-octobre. Une mise en œuvre continue et satisfaisante du programme économique du Gouvernement, le respect des procédures budgétaires appropriées, la promulgation d’un budget 2009 cohérent avec la stabilité macroéconomique, et la finalisation de l’accord de coopération sino-congolais en conformité avec la soutenabilité de la dette seront déterminants dans la conclusion des discussions sur un nouvel accord avec le FMI au titre de la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et la Croissance (FRPC) et dans l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés (Initiative PPTE).

« La mission tient à remercier les autorités pour leur accueil chaleureux et l’excellente collaboration lors de la visite. »

Tuesday, April 22, 2008

Trois ministres belges à Kinshasa pour raffermir la coopération belgo-congolaise

La coopération entre Kinshasa et Bruxelles est au beau fixe, grâce à une diplomatie agissante et entreprenante des dirigeants de ces deux pays. C’est ce qui explique la présence dans la capitale congolaise de Karel De Gucht, Charles Michel et Pieter De Crem, respectivement ministre des Affaires étrangères, de la Coopération au développement et de la Défense.

Les ministres belges Karel De Gucht et Charles Michel, chargés, respectivement ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, sont arrivés dimanche soir à Kinshasa. Pieter De Crem, ministre belge de la Défense séjourne en RDC depuis jeudi dernier dans nos murs.

Selon le porte-parole de l’ambassade belge en RDC, ces hommes politiques du Royaume de Belgique auront une série d’entretiens à caractère politique et économique avec les officiels congolais, rapporte radiookapi.net.

LES RAISONS D’UN SEJOUR DE TRAVAIL

Le programme de la délégation belge avait prévu la tenue d’une conférence de presse dans la soirée d’hier lundi 21 avril 2008 et une série de rencontres avec les autorités congolaises, dont le président de la République, Joseph Kabila et le Premier ministre, Antoine Gizenga.
Philippe Bronchain, porte-parole de l’ambassade de Belgique à Kinshasa, a expliqué à radiookapi.net les raisons de la présence des hommes d’Etat belges dans la capitale congolaise.

A ce sujet, il a déclaré : « Les ministres Charles Michel et Karel De Gucht sont arrivés à Kinshasa pour des entretiens de nature politique, auxquels leur homologue de la Défense se joindra. Une série d’entretiens également à caractère beaucoup plus économique, il s’agira de faire le point sur le budget et les finances de l’Etat, discuter également d’un ensemble de points conne les finances et les investissements. Nous souhaiterions également avoir une série d’entretien sur le secteur minier. La Belgique tient à un nombre de projets de coopération dans le secteur minier, notamment sur l’aspect social, ou encore d’autres projets de ce type ». Pour sa part, Pieter De Crem, ministre belge de la Défense, a signé des accords renouvelés de coopération militaire avec la RDC, lesquels portent essentiellement sur la formation des militaires congolais en Belgique et au pays.

Par ailleurs, le ministre belge de la Défense a regagné Kinshasa samedi, dans l’après-midi en provenance de Lubumbashi, au terme d’une journée de travail au Katanga et au Kasaï Occidental, où il a inspecté le dispositif belge déployé dans ces deux provinces. Dimanche 20 avril dernier, il a visité le Jardin botanique de Kisantu qui vient d’être réhabilité par l’Union européenne.

Sunday, January 06, 2008

Le lieutenant-général Olengha demande à la population d’avoir confiance en son armée


Le lieutenant-général François Olengha, inspecteur général des FARDC séjourne à Goma depuis plus d’une semaine. Il est venu se rendre compte de l’évolution de la situation sécuritaire et militaire sur terrain. Ainsi, a-t-il sillonné plusieurs site front où il s’est rendu compte de la détermination des forces loyalistes de bouter l’ennemi hors du territoire et de ramener la paix dans la région. C’est dans ce cadre que l’inspecteur général des Forces armées de la République démocratique du Congo, François Olengha a tenu un point de presse hier vendredi 28 décembre 2007 en la salle du Mess des officiers de la 8ème Région militaire à Goma. Il a demandé à la population congolaise d’avoir confiance en son armée et de la soutenir.

Au menu de son intervention, il a déploré le comportement du général déchu Laurent Nkunda qui ne lie pas l’acte à la parole. « Nkunda a décrété le cessez-le-feu et hier ( ndlr ; jeudi ), il nous a attaqué. J’ai envoyé une équipe de la presse militaire qui est descendue rapidement sur terrain filmer les dégâts qui font état de sept blessés et un mort », a-t-il déclaré. Avant de demander à la presse tant nationale qu’internationale d’être prudente aux déclarations du général Laurent Nkunda et de s’informer à la source avant de diffuser n’importe quelle information sur la situation qui prévaut au Nord et au Sud Kivu au risque de verser dans l’intoxication et la manipulation.

Des cas de reddition

Le lieutenant-général Olengha a procédé également à la présentation des capturés ; des enfants de moins de 14 ans et des officiers qui se sont rendus. Il s’agit du colonel Nzau, accompagné de sa femme qui est aussi major et de ses trois enfants, de deux majors ; Mitcho et Kasereka. Ces derniers se sont rendus avec plus de 30 éléments, 16 armes, 60 mortiers, 6 bombes, plusieurs munitions, des machines PKM. Un sous-lieutenant du nom de Paluku a été arrêté au front de Mukunga. Celui-ci, fatigué par les combats interminables, s’est décidé de rejoindre les troupes loyalistes au front de Mukunga.

Parmi les capturés, le lieutenant-général Olengha a indiqué que des enfants-soldats de moins de 14 ans et trois militaires rwandais ont été remis à la Monuc qui refuse de les présenter à la population. Un des éléments de la garde de protection de Laurent Nkunda a été également appréhendé par la population dans le parc. Cet élément a échappé au lynchage grâce aux FARDC. Il parle le kinyuaranda et a 18 ans.

Tous fatigués de la guerre

A en croire les éléments qui se sont rendus et capturés, ils sont fatigués de la guerre. En tant que fils du pays, ils se sont vus embarquer dans un combat sans lendemain. Ils déplorent surtout le fait que lorsqu’il s’agit d’importantes réunions au sein du CNDP de Laurent Nkunda, ils n’assistent jamais à ce genre des rencontres. C’est l’affaire de seuls militaires rwandais. Ils dénoncent le fait que tous les militaires congolais évoluant aux côtés de Laurent Nkunda vivent dans des conditions inhumaines.

Interrogé par la presse, le colonel Nzau précise que la source du ravitaillement en armes des hommes de Nkunda n’est rien d’autre que le Rwanda et que les décisions du CNDP sont prises ailleurs. Ce qui ne rend pas la tâche facile à Laurent Nkunda de tenir à ses promesses.

La presse a, enfin, assisté à une projection d’images sur l’avancée des éléments de la 6ème brigade dans le territoire de Rutshuru et dans la localité de Tamundenge. Des images qui montrent des militaires rwandais gisant au sol, des armes et des munitions abandonnées.

Il sied de signaler que le chef de territoire de Rutshuru ainsi que sa population soutiennent les efforts des FARDC. « Nous sommes dans rassurés face aux exploits de la 6ème brigade. Nous sentons la diminution sensible des hostilités avec la présence des militaires de la 6ème brigade. Plus de viols, de tueries comme avant », a-t-il témoigné.