Monday, August 13, 2007

La RDC s’associe à l’Angola pour l’exploitation du pétrole en off shore


La République démocratique du Congo a pris l’option de s’associer à l’Angola pour exploiter en off shore le pétrole au large du territoire de Muanda. Les deux parties sont parvenues à cet accord au terme du récent séjour à Luanda d’une délégation officielle congolaise conduite par le président de la République, Joseph Kabila.


A travers cet accord, la RDC entend augmenter sensiblement sa production pétrolière, évaluée aujourd’hui à près de 30.000 barils par jour.


Après le retrait de Chevron, Perenco Rep est la seule société qui exploite aujourd’hui le pétrole congolais en off shore.


Le ministre des Hydrocarbures a annoncé l’augmentation cette de la production. Il soutient que cette augmentation est la conséquence directe de l’exploration et exploitation conjointe des gisements de la zone frontalière Angola-RDC. Les représentants de deux pays ont signé 5 accords de coopération le 31 juillet à Luanda, rappelle radiookapi.net.


«Toutes les exploitations et explorations contenues dans le permis délivré par notre voisin l’Angola, qui a signé des accords avec nous, font partie du palier de ce qui va être partagé : 50% pour l’Angola et 50% pour la RDC », a indiqué le ministre Mende.


Concernant la garantie des engagements pris par les deux parties, il s’est référé à la commission mixte annuelle, la signature de ces engagements par les deux pays ainsi qu’à une série d’actes à accomplir en cas de litige.


Comme il s’agit d’une convention de type commercial, la RDC devra se préoccuper des moyens technologiques et financiers qu’elle pourra apporter pour valoriser ce bassin d’exploitation pétrolière, a-t-il ajouté. Le ministre Lambert Mende se dit sûr d’une chose : cette exploitation va améliorer la production annuelle des hydrocarbures de la RDC.

Thursday, August 09, 2007


À quoi ressemblerait-il pour avoir les quatre soleils dans le ciel ? Les planètes du système de HD 98800, si elles existent, éprouveraient une telle vue.


HD 98800 est un multiple tient le premier rôle le système environ 150 années-lumière de la terre -- droit dans notre section de la galaxie de manière laiteuse. Pendant des années on l'a su que HD 98800 se compose de deux paires de double tient le premier rôle, avec une paire entourée par un disque de la poussière. Les données récentes du télescope de Terre-remorquage de l'espace de Spitzer dans la lumière infrarouge indiquent que le disque de la poussière a les lacunes qui semblent conformées à être se sont dégagées par des planètes orbitant dans le disque. Si oui, une planète semble être orbitale à une distance semblable à Mars de notre propre système solaire. Décrit ci-dessus est le schéma d'un artiste de la façon dont le système de HD 98800 pourrait apparaître à un observateur voisin.

Sunday, June 10, 2007

Angola: Cholera, plus de 30.000 malades

L’épidémie de choléra continue de faire des victimes en Angola, où sont désormais recensés 30.011 malades et 1.145 morts, dont 7 nouvelles victimes ces dernières 24 heures, a appris la Misna de sources de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), qui vient de diffuser un nouveau bilan. Le taux de mortalité de cette épidémie est de 4%. La maladie a commencé à se diffuser il y a 11 semaines avec le premier cas enregistré dans la capitale, Luanda. Les autorités ont mis en place des centres de réhydratation dans les zones touchées et multiplient les appels à la prévention, à travers la radio et la télévision. Le gouvernement n’a pas encore requis l’aide internationale, contrairement à l’Unicef qui a demandé à la communauté internationale un million de dollars pour pouvoir continuer la distribution de sels minéraux, de désinfectant, de savon et autres produits permettant de limiter la contagion. «On a l’impression que l’Angola a été surpris par l’épidémie car le choléra y est relativement peu connu» a dit à la Misna Andrea Aztori, coordinateur des activités de l’organisation non gouvernementale Cuamm, Médecins pour l’Afrique, contacté à Luanda. «À la différence des autres pays africains où le cholera est cyclique et arrive chaque année, l’a dernière épidémie en Angola remonte à 1988, ce qui fait que le personnel de la santé peut avoir été pris de court et impréparé» dit l’interlocuteur de la Misna, dont l’organisation s’est mise à disposition du gouvernement. L’épicentre de l’épidémie est la zone de Luanda (217 morts et 15.145 malades) mais le plus grand nombre de décès a été enregistré dans la province de Benguela, avec 484 victimes (sur 6.817 malades).

Friday, April 27, 2007

Des Etats africains pour un moratoire de 20 ans sur l'ivoire


PARIS - Près d'une vingtaine d'Etats africains réclament un moratoire international de vingt ans sur le commerce de l'ivoire afin de préserver leurs éléphants victimes du braconnage et tentent actuellement de gagner le soutien de l'Union européenne. Le Kenya et le Mali, à l'origine du projet de moratoire avec le Togo et le Ghana, espèrent le voir adopté lors de la prochaine réunion des Etats parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), en juin à La Haye, ont indiqué mardi à Paris leurs représentants. Une délégation, également composée de représentants de République démocratique du Congo et du Niger, effectue cette semaine une tournée européenne destinée à rallier le soutien de l'UE au moratoire. "Les éléphants africains sont en train de disparaître et seule une interdiction totale du commerce de l'ivoire pendant 20 ans leur donnerait le temps de se réorganiser et nous donnerait le temps d'assurer leur protection", a estimé Patrick Omondi, responsable de la conservation au service kényan de protection de la faune sauvage. "Chaque fois que la CITES autorise la vente sous contrôle de quantités d'ivoire, nous assistons à une augmentation du braconnage et du commerce illégal", selon le chef de la délégation, Bourama Niagate (Direction de la conservation de la nature du Mali). "Or nous sommes confrontés à des hommes très organisés et mieux armés que nos propres armées, alors que nous devons protéger des centaines de milliers d'hectares de parcs et réserves, sans moyens de communication", a-t-il fait valoir. Selon le document soumis à la CITES, la population africaine d'éléphants est passée de 3 à 5 millions dans les années 1930-1940 à 400.000 à 600.000 aujourd'hui. 20.000 éléphants seraient braconnés chaque année. Le braconnage a entraîné le déclin des pachydermes au Cameroun, en République Centrafricaine, Congo, RDC, mais aussi au Niger, Mali, Malawi ou au Tchad, où trois gardes forestiers ont été tués récemment. "A 850 dollars le kilo d'ivoire au Japon, que ne ferait un braconnier pour en obtenir 10 ou 20 kilos? Le Congo a déjà perdu ses rhinocéros à cause de leurs cornes", a rappelé le représentant de RDC, Cosma Wilungula Balongelwa. Le projet de moratoire a également reçu le soutien de dix-neuf Etats d'Afrique centrale, orientale et occidentale réunis à Accra en août 2006. Seule l'Afrique australe ne s'y est pas associée. L'Afrique du Sud, la Namibie et le Botswana, qui font valoir le bon état de conservation de leurs populations d'éléphants, sont autorisés par la CITES à vendre des quantités limitées d'ivoire.

Saturday, January 13, 2007

Congo-Brazzaville: L'affaire du Beach empoisonne les relations avec la France


Le président congolais irrité par la relance à Paris du procès relatif aux réfugiés congolais portés disparus en 1999.
Denis Sassou Nguesso n'y est pas allé par quatre chemins. " Nous attendons le moment venu pour donner notre riposte à ces provocations ", a lâché le chef de l'Etat congolais dans une réaction mercredi soir, sur les antennes de la télévision nationale, à la décision de la justice française de relancer le fameux dossier de l'affaire des " disparus du Beach ".

Plus de deux ans après l'annulation prononcée le 22 novembre 2004 par la Cour d'appel de Paris, pour vice de forme, la Cour de cassation française a ordonné la poursuite de l'instruction relative à cette affaire. " C'est une affaire déjà jugée ( ) Nous n'accepterons pas qu'un autre pays vienne s'ingérer dans les affaires de notre pays. Le procès a eu lieu en toute transparence durant un mois à Brazzaville et de hauts officiers de notre pays ont été entendus ", s'est indigné le président Sassou Nguesso.

L'histoire remonte en mai 1999 : après une promesse d'amnistie du chef de l'Etat, environ 350 réfugiés congolais, qui avaient fui les affrontements dans leur pays, entreprennent de regagner Brazzaville. Sous la protection du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Le voyage s'achève au Beach, principal port fluvial de la capitale congolaise. Dans la tristesse : à leur arrivée au bercail, le groupe des réfugiés est porté disparu. Certaines informations annoncent un enlèvement mené par les forces de l'ordre.
En France, une enquête ouverte en 2002 sur la base des plaintes des familles des victimes et de plusieurs associations de défense des droits de l'homme, dont la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), auprès du parquet de Meaux aboutit à la mise en examen du directeur général de la police congolaise, Jean-François Ndengue. Incarcéré le 2 avril 2004, ce dernier est libéré au terme d'une procédure de référé-liberté. Par ailleurs, un mandat d'arrêt est décerné à l'encontre du général Norbert Dabira, inspecteur général des Forces armées congolaises.
Sur place à Brazzaville, un procès impliquant quinze accusés, majoritairement de hauts gradés de l'armée et de la police, intervient en août 2005. Outre l'acquittement des mis en cause, le tribunal se prononce en faveur du versement de la somme de 10 millions de francs CFA à chaque famille de 85 victimes.