Le président congolais irrité par la relance à Paris du procès relatif aux réfugiés congolais portés disparus en 1999.
Denis Sassou Nguesso n'y est pas allé par quatre chemins. " Nous attendons le moment venu pour donner notre riposte à ces provocations ", a lâché le chef de l'Etat congolais dans une réaction mercredi soir, sur les antennes de la télévision nationale, à la décision de la justice française de relancer le fameux dossier de l'affaire des " disparus du Beach ".
Plus de deux ans après l'annulation prononcée le 22 novembre 2004 par la Cour d'appel de Paris, pour vice de forme, la Cour de cassation française a ordonné la poursuite de l'instruction relative à cette affaire. " C'est une affaire déjà jugée ( ) Nous n'accepterons pas qu'un autre pays vienne s'ingérer dans les affaires de notre pays. Le procès a eu lieu en toute transparence durant un mois à Brazzaville et de hauts officiers de notre pays ont été entendus ", s'est indigné le président Sassou Nguesso.
L'histoire remonte en mai 1999 : après une promesse d'amnistie du chef de l'Etat, environ 350 réfugiés congolais, qui avaient fui les affrontements dans leur pays, entreprennent de regagner Brazzaville. Sous la protection du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Le voyage s'achève au Beach, principal port fluvial de la capitale congolaise. Dans la tristesse : à leur arrivée au bercail, le groupe des réfugiés est porté disparu. Certaines informations annoncent un enlèvement mené par les forces de l'ordre.
En France, une enquête ouverte en 2002 sur la base des plaintes des familles des victimes et de plusieurs associations de défense des droits de l'homme, dont la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), auprès du parquet de Meaux aboutit à la mise en examen du directeur général de la police congolaise, Jean-François Ndengue. Incarcéré le 2 avril 2004, ce dernier est libéré au terme d'une procédure de référé-liberté. Par ailleurs, un mandat d'arrêt est décerné à l'encontre du général Norbert Dabira, inspecteur général des Forces armées congolaises.
Sur place à Brazzaville, un procès impliquant quinze accusés, majoritairement de hauts gradés de l'armée et de la police, intervient en août 2005. Outre l'acquittement des mis en cause, le tribunal se prononce en faveur du versement de la somme de 10 millions de francs CFA à chaque famille de 85 victimes.
Denis Sassou Nguesso n'y est pas allé par quatre chemins. " Nous attendons le moment venu pour donner notre riposte à ces provocations ", a lâché le chef de l'Etat congolais dans une réaction mercredi soir, sur les antennes de la télévision nationale, à la décision de la justice française de relancer le fameux dossier de l'affaire des " disparus du Beach ".
Plus de deux ans après l'annulation prononcée le 22 novembre 2004 par la Cour d'appel de Paris, pour vice de forme, la Cour de cassation française a ordonné la poursuite de l'instruction relative à cette affaire. " C'est une affaire déjà jugée ( ) Nous n'accepterons pas qu'un autre pays vienne s'ingérer dans les affaires de notre pays. Le procès a eu lieu en toute transparence durant un mois à Brazzaville et de hauts officiers de notre pays ont été entendus ", s'est indigné le président Sassou Nguesso.
L'histoire remonte en mai 1999 : après une promesse d'amnistie du chef de l'Etat, environ 350 réfugiés congolais, qui avaient fui les affrontements dans leur pays, entreprennent de regagner Brazzaville. Sous la protection du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Le voyage s'achève au Beach, principal port fluvial de la capitale congolaise. Dans la tristesse : à leur arrivée au bercail, le groupe des réfugiés est porté disparu. Certaines informations annoncent un enlèvement mené par les forces de l'ordre.
En France, une enquête ouverte en 2002 sur la base des plaintes des familles des victimes et de plusieurs associations de défense des droits de l'homme, dont la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), auprès du parquet de Meaux aboutit à la mise en examen du directeur général de la police congolaise, Jean-François Ndengue. Incarcéré le 2 avril 2004, ce dernier est libéré au terme d'une procédure de référé-liberté. Par ailleurs, un mandat d'arrêt est décerné à l'encontre du général Norbert Dabira, inspecteur général des Forces armées congolaises.
Sur place à Brazzaville, un procès impliquant quinze accusés, majoritairement de hauts gradés de l'armée et de la police, intervient en août 2005. Outre l'acquittement des mis en cause, le tribunal se prononce en faveur du versement de la somme de 10 millions de francs CFA à chaque famille de 85 victimes.
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