Wednesday, December 07, 2016

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Thursday, July 28, 2016

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Wednesday, July 20, 2016

Kinshasa lance une campagne de masse contre la fièvre jaune (AFP 20/07/16)

Les autorités congolaises et les Nations unies ont lancé mercredi à Kinshasa une campagne massive de vaccination contre l'épidémie de fièvre jaune partie d'Angola et qui a atteint la partie occidentale de la République démocratique du Congo.
L'opération a été lancée à Kisenso, commune de la capitale congolaise où ont été enregistrés 80 cas suspects et où quatre personnes sont mortes de la maladie.
L'épidémie qui frappe la RDC s'est déclarée en Angola en décembre 2015. Selon les derniers chiffres des autorités congolaises donnés mercredi par l'ONU, 1.798 cas suspects de fièvres jaune ont été enregistrés et 85 personnes sont mortes de la maladie au Congo.
En Angola, 355 personnes au moins en sont mortes.
La fièvre jaune "n'a pas de traitement spécifique : seule la vaccination permet de se protéger contre elle", a déclaré Vital Kabwiku, ministre de la Santé de la ville-province de Kinshasa, devant près de 400 personnes avant une cérémonie de vaccination symbolique dans cette zone déshéritée du sud de Kinshasa.
La fièvre jaune est une maladie hémorragique virale transmise par le moustique Aedes aegypti, vecteur de nombreux virus comme le Zika ou la dengue. Elle touche les régions tropicales d'Afrique et d'Amérique amazonienne.
Le 20 juin, les autorités congolaises en ont déclaré une épidémie localisée à Kinshasa et dans deux autres provinces de l'ouest de la RDC.
Depuis lors la maladie a progressé et touche désormais, outre la capitale, quatre provinces frontalières de l'Angola : Kongo-Central, Kwango, Kasaï et Lualaba.
- 'Poches de résistance' -
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) "reste toujours préoccupée par cette épidémie qui se déroule sur le sol congolais", a déclaré le Dr Muriel Nzazi, chef du bureau de cette agence onusienne pour la province de Kinshasa.
Selon l'OMS, cette campagne "sans précédent" vise à vacciner au total 4,39 millions de personnes en Angola et 11,04 millions en RDC, pour un coût estimé à 34 millions de dollars.
"Je me suis fait vacciner pour éviter cette maladie et servir d'exemple à mes enfants et petits-enfants afin qu'eux aussi viennent se faire vacciner", a déclaré à l'AFP Odette Kinunu, une vieille dame malvoyante, accompagnée par une voisine.
Malgré l'engouement des habitants, seules trente personnes ont été vaccinées symboliquement : les autorités ont dû rassurer plusieurs personnes qui demandaient à être inoculées en leur expliquant que la campagne entrerait dans le vif du sujet à partir de jeudi.
La campagne de la vaccination et de "sensibilisation" de la population doit s'étendre progressivement aux autres zones touchées. Dans la deuxième quinzaine du mois d'août est prévue une campagne plus large de prévention sur une large zone tampon autour de la longue frontière commune à la RDC et à l'Angola.
La vaccination concerne toutes les personnes âgées de 9 mois et plus, à l'exception des femmes enceintes, ont insisté les représentants des autorités sanitaires présents à Kisenso, appelant les habitants à assainir leur milieu de vie et observer les règles d'hygiène "individuelle" et "communautaire".
Pour Dana, diplômée en marketing, recrutée pour servir de relais communautaire de sensibilisation, "le vaccin rassure mais l'insalubrité chronique de Kisenso fait craindre" des poches de résistance à la maladie.

Saturday, April 04, 2009

La RDC Veut Redessiner Sa Frontière Maritime Avec L’Angola


La République Démocratique du Congo veut redessiner sa frontière avec l'Angola, second producteur africain de pétrole, afin d'augmenter son propre rendement brut, a déclaré le ministre congolais des hydrocarbures M. Rene Isekemanga. 

" Certaines des plateformes pétrolières fonctionnant dans les eaux angolaises pourraient tomber dans le territoire congolais(RDC) une fois que leur frontière maritime est ajustée pour être conforme à la convention de Montego Bay de 1982 ", a indiqué M. Isekemanga dans une entrevue avant-hier à Brazzaville, capitale de la République du Congo voisine. La convention de Montego Bay facilite la résolution des conflits de frontière maritime.

" C'est important que nos frontières soient ajustées" a déclaré M. Isekemanga. " Il y a d'importantes réserves de pétrole et nous devons évaluer à qui elles appartiennent. Nous pensons que notre rendement peut augmenter pour cette raison. ".

La RD Congo, qui possède un tiers de réserve mondiale du cobalt et 4 pour cent de celle du cuivre(sic), recherche comment augmenter ses revenus après la baisse de la demande des métaux et d'autres produits suite à la récession économique mondiale . Le gouvernement congolais a déclaré en janvier dernier qu'il allait réduire le budget de cette année.

La production angolaise de pétrole

L'Angola a produit 1,67 million de barils de pétrole par jour en février, selon des évaluations de Bloomberg. Le pays africain méridional est le 3ème fournisseur fournisseur de brut àla Chine. En comparaison, le rendement courant de la RDC s'élève à 25 000 barils par jour, selon le ministère des hydrocarbures.

La RD Congo essaye de devenir un important producteur de pétrole en développant différents projets à travers le pays, a indiqué M. Isekemanga. Le mois prochain il désignera neuf blocs sur le lac Tanganyika dans l'est du pays, ouvrant un appel d'offres pour les compagnies intenationales à soumissioner pour des droits d'exploratrion.

" La synchronisation de cette réclamation peut refléter la situation économique désespérée du Congo, " a déclaré Philippe de Pontet, analyste Afrique du groupe Eurasia basé à New York', dans une note envoyée la semaine dernière. La RD Congo semble viser des secteurs en mer comprenant le bloc 15, où un groupe de compagnies comprenant BP Plc, Exxon Corp., Eni SpA et StatoilHydro ASA produisent 500.000 barils par jour, a indiqué de Pontet.

Zone d'intérêt commun

Le Congo a indiqué en 2007 que sa production de pétrole se développerait quatre fois autant après l'Angola accepté en juillet de cette année pour créer une soi-disant zone maritime de commun-intérêt et pour partager quelques uns de ses dépôts en mer(offshore). Mais la zone doit encore être créée.
Interviewé à Brazzaville le 28 mars, le ministre angolais des hydrocarbures Jose Maria Botelho de Vasconcelos s'estr efusé à tout commentaire.

M. Isekemanga a indiqué qu'il rencontrerait " bientôt " la contrepartie angolaise pour discuter au sujet de la frontière. " S'il y a un problème, il doit être résolu, mais de manière amicale" a-t-il dit. La RD Congo discute également un accord qui permettrait à l'Angola de construire un gazoduc passant sur son territoire pour relier l'Angola à l'enclave de Cabinda, a ajouté M. Isekemanga.! 
 

Soulagement et incrédulité en RDC après l'arrestation de Nkunda

La République démocratique du Congo - Epuisés par la guerre, les Congolais ont accueilli avec un soulagement mêlé d'incrédulité l'arrestation du chef rebelle tutsi Laurent Nkunda par les autorités rwandaises qui, après l'avoir soutenu, réfléchissaient samedi sur son sort.

Epuisés par la guerre, les Congolais ont accueilli avec un soulagement mêlé d'incrédulité l'arrestation du chef rebelle tutsi Laurent Nkunda par les autorités rwandaises qui, après l'avoir soutenu, réfléchissaient samedi sur son sort. (Reuters/Finbarr O'Reilly)

La République démocratique du Congo a indiqué que le Rwanda n'avait pas encore officiellement répondu à sa demande d'extradition de Nkunda, arrêté vendredi dans le cadre d'opérations militaires conjointes contre les rebelle hutus rwandais le long de la frontière entre les deux pays.

L'offensive, qui a débuté cette semaine dans la province congolaise du Nord-Kivu, s'est traduite par le déploiement de plus de 3.500 soldats rwandais contre les rebelles hutus rwandais au coeur d'un conflit de quinze ans dans l'est du Congo.

Le général congolais John Numbi a fait savoir samedi que les forces conjointes avaient combattu les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans cinq villages et que neuf rebelles avaient été tués.

Les opérations ont marqué un réchauffement spectaculaire des relations entre les deux pays et les Etats-Unis ont présenté comme un pas vers la paix l'arrestation de Nkunda, qui conduisait la rébellion depuis 2004.

Cependant la nouvelle a laissé sceptiques nombre de ceux qui ont survécu à la guerre de 1998-2003 au Congo qui a fait cinq millions de morts et au cours de laquelle l'armée rwandaise était alliée à divers rebelles opposés à Kinshasa.

"Je l'ai entendu à la radio, mais je ne l'ai pas encore vu et je ne sais pas si c'est vrai", affirme Bagambe Rushago, qui vit maintenant dans un camp de personnes déplacées qui s'est érigé à la fin de l'an dernier, lors de l'avancée de Nkunda sur Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

"J'espère que c'est vrai. Ce serait une bonne chose. Les bombes pleuvaient. Les soldats de Nkunda tiraient directement sur le camp", dit-il en désignant les huttes recouvertes de feuilles de bananier qui abritent 12.000 personnes déplacées.

Accord Rwando-Congolais

Les hommes de Nkunda se sont arrêtés aux portes de Goma et ont contraint le gouvernement de Joseph Kabila à des discussions directes. Mais des dissensions ont éclaté au sein du mouvement rebelle tutsi, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), isolant Nkunda.

Nkunda et ses hommes sont accusés de tueries, de viols et du recrutement d'enfants soldats. La Cour pénale internationale a délivré un mandat d'arrêt pour crimes de guerre contre Bosco Ntaganda, adjoint de Nkunda à l'origine de la scission.

La CPI n'a pas dit si Nkunda serait inculpé mais la RDC n'a pas tardé à réclamer son extradition.

"Nous attendons que les Rwandais nous contactent à ce sujet", a déclaré samedi le ministre congolais de l'Information, Lambert Mende.

Diplomates et analystes estiment que l'arrestation de Nkunda semble faire partie d'un accord conclu entre Kinshasa et Kigali aux termes duquel le Rwanda tente d'aider le Congo à mettre fin à la rébellion de Nkunda en échange de l'autorisation de traquer en territoire congolais les rebelles hutus des FDLR.

Cet accord a suscité de vives critiques jusque parmi certains alliés politiques de Kabila. Des analystes notent que l'extradition de Nkunda au Congo pourrait aider Kabila à justifier l'accord aux yeux d'une population très réticente à une intervention rwandaise après des années d'occupation qui ont donné lieu à de multiples accusations de pillage.

Mais le Rwanda n'a fait aucune déclaration officielle concernant une extradition du dirigeant rebelle qui, selon des experts des Nations unies, continuait, fin 2008 encore, à bénéficier d'un soutien de Kigali.

Les Rwandais cherchent peut-être à faire marche arrière maintenant, avançait samedi un diplomate occidental. Les autorités rwandaises craignent qu'un procès dévoile les liens de Kigali avec Nkunda ou complique les opérations militaires en cours, a-t-il dit.

Tuesday, January 27, 2009

RDC: la capture de Nkunda saluée comme un important succès



KINSHASA (AFP) — Les soldats rwandais et congolais qui progressaient samedi dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) contre les rebelles hutu rwandais ont remporté un important succès en capturant le chef rebelle congolais Laurent Nkunda, salué par la presse et l'opinion.
"Laurent Nkunda arrêté, certains n'y croiront que dans leur tombe", affirmait samedi le quotidien L'Avenir dans un éditorial, titrant : "La fin d'une aventure criminelle".
Dans les échoppes, les rues, les taxis de Kinshasa, le nom de Nkunda revenait sans cesse, comme sur les nombreuses radios et télévisions. Avec une exigence: le jugement public du chef tutsi de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), arrêté jeudi au Rwanda voisin alors qu'il déstabilisait depuis 2004 l'est de la RDC, faisant trembler le pouvoir congolais.
Le président rwandais Paul Kagame s'est félicité "des bons résultats" de l'opération militaire conjointe et inédite lancée mardi par Kigali et Kinshasa, affirmant "n'avoir jamais été plus confiant", dans une allocution à Radio Rwanda.
Laurent Nkunda, général déchu, fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré en 2005 par la Haute Cour militaire congolaise pour désobéissance et crimes de guerre à Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu (est) qu'il avait prise brièvement en juin 2004.
Il est aussi accusé par nombre d'ONG d'avoir enrôlé des enfants dans ses rangs, comme d'autres groupes armés qui écument le Nord et le Sud-Kivu. "L'arrestation de Nkunda pourrait permettre la libération d'environ 1.500 enfants-soldats", selon l'ONG Save the Children.
S'il était jugé à Kinshasa, Nkunda, qui il y a quelques semaines encore infligeait d'importantes défaites à l'armée congolaise, pourrait encourir la peine capitale, toujours en vigueur en RDC. Même si aucun condamné n'a été exécuté depuis l'arrivée au pouvoir de Joseph Kabila en janvier 2001, y compris ceux qui ont été reconnus coupables de l'assassinat de son père et prédécesseur, Laurent Désiré Kabila.
Encore faut-il que Nkunda soit livré par le Rwanda aux autorités congolaises. Son éventuelle extradition est tenue secrète pour l'instant, en accord avec la grande opacité qui entoure, depuis le début, l'opération militaire conjointe entre les deux armées dans l'est.
L'entrée des soldats rwandais, ennemis d'hier, a non seulement surpris la classe politique en RDC, mais aussi nombre de ministres et militaires, selon des sources concordantes. Elle a aussi suscité des remous dans l'armée rwandaise, au sein de laquelle plusieurs arrestations ont eu lieu, selon une source onusienne.
La RDC souhaite l'extradition de Nkunda, mais le porte-parole du gouvernement congolais et ministre de la Communication Lambert Mende a pris soin de préciser que "cela (relevait) des autorités rwandaises". Samedi, il a indiqué à l'AFP que Nkunda est "encore à Gisenyi", localité rwandaise située en face de Goma, capitale de la province congolaise du Nord-Kivu.
Une source onusienne à Goma a estimé qu'il "ne serait pas impossible que Nkunda ait déjà été transporté secrètement à Kinshasa". "Si Kigali livre Nkunda à Kinshasa, ce sera un geste très fort", observait un diplomate à Kinshasa.
Sur le terrain, les forces conjointes progressaient samedi dans les régions du Rutshuru et de Masisi, dans le Nord-Kivu, contre les rebelles hutu rwandais, a constaté un journaliste de l'AFP.
Selon l'ONU, au moins 5.000 soldats rwandais seraient déjà en mouvement dans cette province.
Le ministre congolais de la Défense, Charles Mwando Nsimba, est arrivé samedi à Rutshuru, accompagné par une importante délégation, qui comprend notamment Bosco Ntaganda, le chef d'état-major du CNDP, rallié au gouvernement.
La délégation, symbolisant la restauration de l'Etat congolais dans cette région tenue depuis plusieurs mois par le CNDP, a été acclamée par quelques centaines d'habitants.

Tuesday, September 30, 2008

Les méticuleux experts du Fonds Monétaire International viennent de donner la mention satisfaction au Gouvernement Congolais après évaluation de la mi

Des tirs croisés ont été impitoyablement dirigés à l’endroit du Gouvernement Gizenga à l’ouverture de la session parlementaire d’octobre. Léon Kengo wa Dondo et Christophe Lutundula Apala, respectivement Président du Sénat et Vice-président de l’Assemblée Nationale avaient, dans leurs discours, sévèrement critiqué l’action gouvernementale. Dans le couloir de l’hémicycle du Palais du Peuple, les échangent n’étaient focalisés que sur les faiblesses de l’Exécutif national. Apparemment, il n’y avait aucune action à encourager.

Et comme la solution classique des politiques congolais passe par le remaniement de l’Exécutif, les plus irréductibles de ces pourfendeurs n’envisagent pas autrement chose que le débarquement du mentor du Parti Lumumbiste Unifié de la tête du Gouvernement, l’accusant de tous les maux.

Fondées sur les considérations d’ordre général, les analyses des critiques de Gizenga ne prennent pas en compte les paramètres macroéconomiques qui conditionnent tout le reste. Ici particulièrement, le Gouvernement de ‘‘Yandi kaka’’ a réalisé des performances qui auront, à coup sûr, des retombées bénéfiques sur la vie de la nation dans un avenir très proche.

Les très méticuleux experts du Fonds Monétaire International qui viennent de séjourner à Kinshasa du 11 au 23 septembre 2008 l’ont attesté à l’issue des rencontres d’évaluation de la mise en œuvre, à ce jour, du Programme Economique du Gouvernement pour l’année 2008.

Bientôt un PIB de l’ordre de 10,8%

A en croire la Mission du FMI, la mise en œuvre du Programme Economique du Gouvernement pour l’année 2008 jusque fin août a été satisfaisante. La forte performance des recettes a facilité la réduction des emprunts auprès des Banques.

Les experts de cette institution financière internationale ont relevé qu’une politique monétaire prudente du Gouvernement a aidé à contenir le taux d’inflation à 24 pourcent à la fin du mois d’août face à la terrible augmentation des prix des produits pétrolier et alimentaires. La grande nouvelle, qui demande certes un peu de patience, c’est la réelle croissance du PIB de l’ordre de 10,8% appuyée par une forte performance des activités minières, de construction et des télécommunications qui est attendue.

Les réserves en devise ont dépassé les objectifs et le taux de change demeure stable.

C’est vrai que les actions d’éclats qui, du reste, nécessitent un Budget beaucoup plus important tardent à venir, force est de constater que l’Exécutif fournis tout de même assez d’efforts tant dans le cadre macro-économique que du côté de l’amélioration des conditions salariales de différentes couches sociales qui ne cessent de se relayer dans différents mouvements de grève. Les médecins ont repris du service, les paramédicaux sont en passe de trouver la solution, des négociations avec les enseignants se poursuivent.

Déclaration de la mission des services du FMI en République Démocratique du Congo

Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) conduite par Mr Brian Ames a effectué une visite à Kinshasa du 10 au 23 septembre 2008, pour évaluer la mise en œuvre du programme économique 2008 du Gouvernement et discuter des politiques pour l’avenir.

La mission a rencontré tour à tour le Ministre d’Etat chargé de l’Intérieur, Denis Kalume, le Ministre des Finances, Athanase Matenda, le Ministre du Budget, Adolphe Muzito, le Ministre des Infrastructures, des Travaux Publics et de la Reconstruction, Pierre Lumbi, le Ministre des Mines, Martin Kabwelulu, le Gouverneur de la Banque Centrale du Congo, Jean Claude Masangu, et d’autres hautes personnalités du Gouvernement. Elle a aussi rencontré le Président du Sénat, Léon Kengo, le Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, ainsi que les membres des commissions économiques et financières des deux chambres.

La mission a publié la déclaration suivante aujourd’hui à Kinshasa :

« La mise en œuvre du programme économique du Gouvernement pour l’année 2008 jusque fin août a été globalement satisfaisante. Une forte performance des recettes a permis la réduction du financement de l’Etat auprès des banques. En outre, une politique monétaire prudente a aidé à contenir le taux d’inflation à 24 pourcent en glissement annuel à fin août dans le contexte de prix internationaux des produits pétroliers et alimentaires en forte augmentation. Le taux de croissance réelle du PIB devrait atteindre 10.7% grâce aux activités soutenues des secteurs des mines, des constructions et des télécommunications. Les réserves internationales ont dépassé l’objectif et le taux de change demeure stable.

« A l’avenir, une forte discipline budgétaire accompagnée d’une politique monétaire restrictive sont cruciales pour maintenir la stabilité macroéconomique. Les objectifs budgétaires 2008 des autorités peuvent être atteints, mais cela nécessitera de résister aux pressions visant à augmenter les dépenses et de prendre des mesures compensatoires de réduction des dépenses pour faire face à toute dépense imprévue. A cet égard, la révision des procédures de dépenses urgentes devrait aider à limiter des telles dépenses à des domaines bien définis et accroître la transparence dans la gestion des finances publiques. La Banque Centrale du Congo devra rester vigilante et éponger l’excès de liquidité au travers de la vente de ses billets de trésorerie (BTR) en vue de contenir les pressions inflationnistes et de garder des taux d’intérêt positifs en termes réels.

« La mission a revu le projet de budget 2009. Elle a encouragé les autorités à baser leur budget sur des hypothèses réalistes de recettes. La mission a aussi noté qu’une forte augmentation de la masse salariale, particulièrement lorsqu’elle coïncide avec d’importants transferts aux provinces, pourrait indûment restreindre les ressources pour les dépenses prioritaires et créer des risques quant à la stabilité macro-économique. La mission a aussi recommandé que la décentralisation budgétaire soit mise en œuvre graduellement en fonction des progrès réalisés dans le renforcement des capacités institutionnelles au niveau provincial.

« La mission soutient le double objectif du gouvernement qui consiste à accélérer le développement des infrastructures et obtenir un allègement substantiel de la dette de la part de ses créanciers traditionnels. A cet égard, la mission a travaillé avec les autorités sur l’évaluation de l’impact macroéconomique de l’accord de coopération sino-congolais et de ses implications en matière de soutenabilité de la dette. Des clarifications complémentaires devront néanmoins attendre les résultats de l’étude de faisabilité du volet minier de cet accord qui devrait être complétée d’ici mars 2009. La mission a recommandé vivement aux autorités de prendre toutes les mesures afin d’assurer que, dans sa version finale, l’accord soit compatible avec la soutenabilité de la dette.

« Les discussions continueront à Washington lors des Réunions annuelles de la Banque mondiale et du FMI à la mi-octobre. Une mise en œuvre continue et satisfaisante du programme économique du Gouvernement, le respect des procédures budgétaires appropriées, la promulgation d’un budget 2009 cohérent avec la stabilité macroéconomique, et la finalisation de l’accord de coopération sino-congolais en conformité avec la soutenabilité de la dette seront déterminants dans la conclusion des discussions sur un nouvel accord avec le FMI au titre de la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et la Croissance (FRPC) et dans l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés (Initiative PPTE).

« La mission tient à remercier les autorités pour leur accueil chaleureux et l’excellente collaboration lors de la visite. »

Tuesday, April 22, 2008

Trois ministres belges à Kinshasa pour raffermir la coopération belgo-congolaise

La coopération entre Kinshasa et Bruxelles est au beau fixe, grâce à une diplomatie agissante et entreprenante des dirigeants de ces deux pays. C’est ce qui explique la présence dans la capitale congolaise de Karel De Gucht, Charles Michel et Pieter De Crem, respectivement ministre des Affaires étrangères, de la Coopération au développement et de la Défense.

Les ministres belges Karel De Gucht et Charles Michel, chargés, respectivement ministre des Affaires étrangères et de la Coopération au développement, sont arrivés dimanche soir à Kinshasa. Pieter De Crem, ministre belge de la Défense séjourne en RDC depuis jeudi dernier dans nos murs.

Selon le porte-parole de l’ambassade belge en RDC, ces hommes politiques du Royaume de Belgique auront une série d’entretiens à caractère politique et économique avec les officiels congolais, rapporte radiookapi.net.

LES RAISONS D’UN SEJOUR DE TRAVAIL

Le programme de la délégation belge avait prévu la tenue d’une conférence de presse dans la soirée d’hier lundi 21 avril 2008 et une série de rencontres avec les autorités congolaises, dont le président de la République, Joseph Kabila et le Premier ministre, Antoine Gizenga.
Philippe Bronchain, porte-parole de l’ambassade de Belgique à Kinshasa, a expliqué à radiookapi.net les raisons de la présence des hommes d’Etat belges dans la capitale congolaise.

A ce sujet, il a déclaré : « Les ministres Charles Michel et Karel De Gucht sont arrivés à Kinshasa pour des entretiens de nature politique, auxquels leur homologue de la Défense se joindra. Une série d’entretiens également à caractère beaucoup plus économique, il s’agira de faire le point sur le budget et les finances de l’Etat, discuter également d’un ensemble de points conne les finances et les investissements. Nous souhaiterions également avoir une série d’entretien sur le secteur minier. La Belgique tient à un nombre de projets de coopération dans le secteur minier, notamment sur l’aspect social, ou encore d’autres projets de ce type ». Pour sa part, Pieter De Crem, ministre belge de la Défense, a signé des accords renouvelés de coopération militaire avec la RDC, lesquels portent essentiellement sur la formation des militaires congolais en Belgique et au pays.

Par ailleurs, le ministre belge de la Défense a regagné Kinshasa samedi, dans l’après-midi en provenance de Lubumbashi, au terme d’une journée de travail au Katanga et au Kasaï Occidental, où il a inspecté le dispositif belge déployé dans ces deux provinces. Dimanche 20 avril dernier, il a visité le Jardin botanique de Kisantu qui vient d’être réhabilité par l’Union européenne.